YUSHiMa.KYOSuKE #

■ Le Personnage

NOM : Yushima
PRÉNOM : Kyosuke alias Junsuke dit Jun', qui est son nom de code : personne ne connait sa véritable identité; mis à part Aoi K.
ÂGE : 24 ans
GROUPE : Indépendant
AVATAR : Kim Bum
POST VACANT : [ ] Oui [X] Non

PHYSIQUE :



Un physique accrocheur, qui ne laisse pas au hasard. Mais une beauté qui n’est pas si difficile à trouver, simplement charmant à sa manière. Unique. Un parfait mélange japonais-coréen. Ayant un physique penchant principalement sur ses origines coréennes. Les traits du visage fins et doux, on ne risque pas de se faire mal aux yeux lorsque l’on porte son attention sur lui. Un regard à en faire tomber plus d’une, captivant, pourtant il n’en joue pas ou plutôt il ne le fait exprès, c'est-à-dire, le regard qui tue mais au final devient attracteur. Deux perles brunes en guises d’yeux, parfois cernées par la fatigue. Un nez uniformément placé. Quand à la bouche de Kyo‘, on peut dire que lorsqu’il est souligné d’un sourire il est dur d’y résister, surtout que ses fossettes creusent ses joues pour le rendre bien attraillant. On pourrait même dire qu’on aime le voir sourire, un réel plaisir qu’il s’accorde très rarement. Concernant ses cheveux, naturellement brun. Parfois montée en houppette, c’est une chose qu’il fait en solitaire, il ne se montre qu‘avec une coiffure sobre, jamais il n‘osera se montrer en public ainsi. Ceux-ci penche vers le châtain lorsque le bonhomme prend l’initiative de se les teindre pour changer un peu. Et il faut avouer que cela lui va tout aussi bien. Il ne perd rien à son charme naturel. Et il ne niera pas que c’est assez agréable d’être l’objet du désir de certaines jeunes filles. Sur ce qui touche le reste du corps, nous dirons simplement qu’il n’est pas maigre, mais simplement mince. Il aime pratiquer les arts martiaux et s’entretient un minimum grâce à cette activité il n’hésite pas à faire un petit effort de temps à autre. Le nippon mesure donc, environ, un bon mètre soixante dix-huit, pas petit pour un asiatique. Et pesant aux alentours d’une soixantaine de kilos, pas plus. Il faut savoir que Kyosuke est un amateur de bonne nourriture, ho oui, il ne se gêne pas pour faire chauffer sa carte de crédit pour ce plaisir, il connaît beaucoup de cuisine, et est assez friand des cuisines raffinées, comme française. Oui car depuis jeune on peut dire qu’il mange énormément et, il aime ça peut être même trop. Peut être le pire est ce le midi, la, vous aurez le droit à la magnifique symphonie donné par l’estomac du jeune asiatique. Pour finir sur le corps, on peut remarque une légère cicatrice sur l'avant bras, vieille brûlure qui date de l'enfance. Le jeune homme garde aussi, une ancienne griffure, qui fût profonde et donc celle-ci lui est restée, accident de travail comme dirait celui-ci.
Coté vestimentaire nous dirons qu’il se vêtit de manière sophistiqué, comme on lui a appris depuis sa jeunesse. Souvent il suit la mode du moment, il a, d'ailleurs plutôt, intérêt. Il aime les vêtements extravagants; dans lesquels il peut se sentir à l’aise, évidemment devant le monde il évite, et il mise plus sur le classe. Et il faut avouer que cela lui va plutôt bien.

CARACTÈRE :



Il est difficile de qualifier Kyo’, il vagabonde de personnalité en personnalité à la recherche de celle qui collera le plus au personnage qu’il devrait jouer pour amadouer ses proies et les tuer gentiment par la suite. Ho oui, tueur est tout un art, tout comme peintre il doit se peindra une nouvelle image, un autre lui qui mourra le lendemain et qui ressuscitera peut être un jour. Vrai, derrière ses masques se cache un homme au caractère bien défini.

Il ne niera jamais son insensibilité; c’est vrai il n’est pas du genre à pleurer pour des sottises, ou encore se mettre en colère, il reste indifférent à beaucoup de choses. Il peut apprendre une terrible nouvelle concernant un de ses amis éloignait, il prendra cela comme ça vient et se dit le plus simplement du monde « Ha, c’est dommage. », et encore bien des choses. Lorsqu’il tue de sang froid, il considère son acte comme un travail similaire à n’importe quel autre job. Après tout on le paie, il ne va pas regretter son geste, il ne connait en rien les hommes ou femmes qu’il doit abattre, leur vie ne l’intéresse pas, qu’ils aient une famille, des enfants, un chien, il s’en contrefiche totalement. Certains avaient bien osé s’en prendre sauvagement à ce qui lui était de plus précieux en ce monde, Kyo’ reproduisait exactement ce fait. Dans une certaine mesure, il en ressent le besoin constant : tuer est un besoin qu’il doit assouvir sous peine de mauvaise humeur; et lorsque cela arrive il vaut mieux ne pas se trouver dans les parages. Il n’hésite pas une seule seconde à déverser sa colère sur un pauvre inconnu qui n’a rien demandé ! Sachez au moins une chose, il n’assassinera jamais un gosse, un adolescent. Non, l’innocence est encore de la partie, et il vaut mieux qu’ils profitent de celle-ci avant de comprendre le véritable sens d’une vie : un chemin jalonné de problèmes.
Kyosuke est homme d’une grande pudeur. Il ne se livre pas facilement, lorsqu’il apprécie une personne, il n’est pas du genre à lui répéter sans arrêt qu’il l’aime, qu’il l’apprécie, bien au contraire, il lui montrera l’inverse, une sorte d’amour vache. Le nippon osera peut être glisser un petit mot tendre de temps en temps mais jamais plus, même sous la torture il ne faillirait pas (au pire essayait les chatouilles, il risque d’avouer :o). Pourtant, il n’hésitera pas à venir en aide, que ce soit explicite ou implicite. C’est un grand protecteur des personnes à qui il tient, il peut même se montrer possessif par peur que ces personnes souffrent et c’est bien l’une des failles qui peut faire tomber Kyo’. Lorsqu’il s’accroche, ce n’est pas un peu, c’est complètement jusqu’à l’excès. Malgré son tempérament à contredire sans arrêt qu’il n’est le genre de personne à être sensible, c’est un bon gros mensonge. Oui, insensible aux choses qui ne le touchent pas personnellement, cependant il ne faut pas pousser mémé dans les orties : il est loin d’être le type à ne penser qu’à lui. C’est vrai il n’est pas démonstratif et c’est un droit. Qui plus est sa confiance est très limitée, étant donné qu’il doit tuer de sale chaque jour il y a de quoi devenir parano et se demander si la demoiselle ou le jeune homme avec qui il discute gentiment n’est pas un sbire d’un Yakuza ou bien d’un mec qui aurait reconnu en lui l’étoffe d’un « Wild Hunter » voir pire… un policier. Méfiance oblige, il fait souvent des recherches sur les personnes cherchant à se rapprocher de lui et personne n’échappe à la règle. Et comme tout être humain, il n’apprécie pas qu’on le trahisse, alors si il se met à vous détester car vous l’avez bêtement vendu : il est clair qu’il en aura après vous. Heureusement son aversion pour le genre humain lui permet d’éviter bien des bêtises. Kyo’ n’a jamais apprécié le contact humain, ainsi que la mentalité. Voici l’une des raisons principales qui le pousse à se montrer distant et froid envers ceux-ci, il jette la plus part du temps un regard glacial à ceux qui espérerait devenir une connaissance de Jun’. L’asiatique n’est donc pas franchement amical au premier abord et pour qu’il le soit un jour il faut avoir une patience infinie ainsi que des nerfs d’acier. Il est cependant obligé d’être plus flexible lors qu’il fait ses petits jobs : il doit sourire, et Dieu seul sait que c’est un supplice pour lui ! Junsuke, de son nom de code, soit se comporter tout autrement, même si dans de rares moments d’égarement son véritable lui refait surface, vous connaissez « Chassez le naturel il revient au galop. ». On peut le voir différent en compagnie de gamins, par exemple lorsqu’il rend visite à Kudô, son vieux tuteur, il essaie d’amuser au maximum les gosses orphelins. Peut être parce qu’il se retrouve en eux..
Monsieur a le problème de parfois se montrer susceptible lorsqu’on lui fait des reproches concernant la façon dont il se comporte ou d’autres futilité : il se montre violent verbalement et/ou physiquement. Le brun donne des coups et se sert de ses facultés pour mettre à terre un adversaire trop coriace. Pourtant c’est un garçon qui un visage qui paraitrait sans expression, c’est vrai : ordinairement c’est un être plutôt calme mais il faut bien qu’il se défoule coco è.é sinon il risquerait de devenir complètement cinglé avec la vie qu’il mène. Parfois, il fait exprès de se mettre en rogne juste pour bastonne quelques crétins, aguerri comme il l’était ça ne lui posait aucun problème de leur faire la tête au carré ! Quelques fois, mais c’est rare, on peut le voir rire d’une de ces bastons, gros relâchement de sa part. Choses qui arrive de temps en temps, Kyo’ est bien loin d’être la perfection incarnée et il en est bien conscient. Malgré qu’il soit doté d’un grande agilité, il peut faire des bourdes : soit par fatigue ou bien tout simplement parce qu’il n’est pas doué dans un domaine, sinon il est horriblement précautionneux. Prenons l’exemple de la cuisine : c’est une véritable loque ! Il est capable de faire cramer ses pâtes ou bien d’oublier qu’il y a un bon moelleux au chocolat fourré dans le four, forcément cela crée une hilarité chez certaines personnes. Il lui est aussi arrivé de sortir de chez vêtu de son caleçon et de converse, ça fait loin d’être sérieux. C’est aussi une bille en japonais, une langue plutôt difficile, il confond pas mal de mots et cela crée des imbroglios complètement tordus mais charmants ! Tout comme celui-ci l’est, il n’hésite pas à rendre service à une vieille dame qui a des difficultés pour traverser une rue ou une jolie demoiselle qui pourrait partager son lit rien qu’une soirée ! Il ne le fait pas intérêts, du moins pas toujours. Car il reste un charmeur, il aime la compagnie des femmes autant qu’il aime prendre du plaisir avec celles-ci, ce n’est pas pour autant qu’il cherche une relation sérieuse : avec le travail qu’il fait ce serait difficile à vivre, il ne donne jamais de faux espoirs aux risques d’en blesser plus d’une. Parce qu’en plus, il ne sait pas se débrouiller en amour : c’est un plouc possessif au possible et terriblement jaloux ! Si un autre gars s’approche trop près de sa chérie, il se sentira horriblement gêné et bouillera intérieurement, il ne dira jamais pourquoi, il gardera ce sentiment de frustration confinée au fond de lui jusqu’au moment de l’explosion, et ça fait mal ! Le problème c’est que Kyosuke est ainsi pour bien des choses : il contient, implose, explose ! Il peut se montrer imprévisible, mais pas impulsif. Pour des choses sans importance il peut agir de manière insensée, en tant que tueur à gage chacune de ses décisions est précises et réfléchies à l’avance; il ne supporte pas qu’on fasse capoter son plan ! C’est qu’il est loin d’être con le petit hein ! Sa mémoire est d’une aide particulière puisqu’elle lui fournit pas mal de données qu’il a retenu par la force des choses : il lui suffit de rentrer dans une chambre quelques secondes, d’en ressortir, de revenir plusieurs jours plus tard et il saura exactement où étaient les places d’origine des objets.

N’oubliez jamais une chose : Kyo’ ne vie pas plaisir; à l’inverse il s’oblige à vivre dans le but de détruire ceux qui ont détruit sa vie et celle des Yushima. Il a beau ne pas montrer sa souffrance, la douleur le poursuit chaque jour un peu plus; elle le pousse à faire bien des bêtises. Sans elle peut être serait il un homme mort, étrangement elle est son instinct de survie : je ne veux pas oublier ma famille ! La seule utilité qu’il lui trouve.

Ne vous fiez jamais au Jun’, « Wild Hunter », que vous rencontrez il peut être un homme que vous ne rencontrerez plus jamais. Il est fort probable que cela se produise. Par chance vous croiserez la route d’une jeune garçon animé par la haine et la vengeance, criant à l’aide au plus profond de son être. Ce garçon si mystérieux qu’est Kyosuke alias Junsuke n’aspire qu’à une unique chose : oublier le fardeau qu’il porte. Il ne tient qu’à vous de connaître toutes les parcelles cachées et non décrites de « Wild Hunter ».

HISTOIRE :

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■ Le RPGiste

PSEUDO/NOM : Mouhahah ! Nan c'est pas vrai xD Dipsy :o
ÂGE : 16 ans !
FRÉQUENCE DE CONNEXION : 7/7 mais pas pour rp' éè
QUELQUE CHOSE À AJOUTER? : Merde è.é pourquoi c'est toujours aussi beau !

Histoire :



Cette simple phrase image parfaitement le strict sens qu’a pris la vie de Kyosuke. Tournant décisif qui débuta le jour même de sa naissance; fils d’un jeune comptable gravissant les échelons à vue d’œil et d’une mère au foyer. Malheureusement celui-ci ne connut jamais le sourire rassurant de sa génitrice qui décéda le jour où elle accoucha du nourrisson. Elle mourut sur la table d’opération, son dernier regard s’était adressé à Kyo’, comme pour lui murmurer qu’elle serait toujours proche de lui. Un coup dur pour le coté maternelle du garçon; ce qui ne fut pas le cas concernant le tuteur du bambin : monsieur Hiroki Yushima n’était pas attristé par la disparition si soudaine de sa femme. Il l’avouait : leur relation n’avait jamais été très sérieuse, ils la considéraient même comme libérale. Hiroki entretenait une jeune femme autre que son épouse, il gardait cette rencontre encore secrète encore après le décès de son ex. Pourtant celui-ci ne faillit jamais à la tâche de père : il s’occuperait de son fils à la mémoire de la défunte et parce qu’il se sentait dans l’obligation de prendre soin de Kyosuke. Il voulait sincèrement devenir celui sur lequel son garçon pouvait toujours compter; chose rare concernant les japonais qui préférait encore leur carrière à leurs gosses. A cette époque le nouveau-né ne pouvait se rendre compte de l’importance d’un père ayant cette mentalité. Il le découvrirait bien plus tard; à ses dépends.

Et voilà, la vie reprenait son cour normal, malgré le fait que le petit nippon ne connaitrait jamais le visage à la teinte porcelaine de sa génitrice : il vivrait. Il entama ses premières printemps avec une innocence pure, à ses cotés Hiroki promu chef comptable au bout de deux années de travail acharné et la nouvelle madame Yushima : Kumiko. Elle était douce et aimante, elle apportait tout ce dont avait besoins Kyo’, elle le coucounait : elle jouait son rôle de mère dans une perfection presque agaçante. Certes notre petite tête brune l’appréciait énormément, il lui rendait tendrement l’affection, il ne manquait certainement pas d’amour; d’un coté comme de l’autre. Son géniteur, malgré un emploi du temps bien chargé, trouvait toujours le temps, entre deux pauses ou le week-end, de s’occuper de son fils avec le plus grand enthousiasme. Kyosuke avait une véritable famille comme on en trouve encore trop peu au Japon.
A cette époque, déjà; le caractère distant du nippon se forgea. Souvent en retrait par rapport aux autres camarades de sa classe, il lisait des mangas ou des petits bouquins simples à lire. Les professeurs ne se plaignait jamais de sa discrétion, juste de son manque de participation trop important. On essayait de le forcer à hausser le ton mais rien n’y fit, il restait un loup solitaire. Une particularité qui ne changea pas le moins du monde, il resterait fidèle à lui-même.

L’entrée en primaire fut prise comme un bol d’air : Kyo serait enfin dans une école à sa hauteur ! Au pays du Soleil Levant, entrée dans une école à grande influence rendait la vie plus facile pour les jeunes, cependant lorsque ceux-ci rataient leur entrée dans l’une d’elle, il voyait déjà à quoi rimerait leur vie : travail dans une entreprise qui les garderait peut être jusqu’à la fin de leur pitoyable vie. Par chance, le nippon n’eut jamais à penser ainsi; on lui savait un grand potentiel. On s’était aperçu des capacités du jeune Yushima lors de l’examen d’entrée : ses résultats avaient été exemplaires ! Bien sûr il était loin d’être le seul et n’avait pas la prétention d’être intelligent : il avait simplement la chance d’avoir été muni d’une grande mémoire; il lui suffisait d’un peu de concentration et il retenait chaque parole comme on retiendrait le goût de notre plat préféré. C’était ici qu’il découvrait le véritable sens de la vie et à quelle point la vie sociale était difficile. Lui qui n’a jamais été très ouvert en a bavé pour se faire; ne serait-ce qu’un simple ami. Certain c’était même permis de coller l’étiquette : asocial et naïf; sur le front de Kyo’. Il était vrai que le petit asiatique ne refusait jamais une demande, il obtempérait presque à chaque fois; dire ’non’ lui semblait déplacé. Il arrivait qu’on lui fasse des requêtes farfelues; qui tournaient, pour la plus part, mal. A cette même période, il se mit à un nouveau sport : le Kung-fu. Féru de films concernant les art martiaux, il se devait d’en pratiquer au minimum : un ! Plus qu’une passion, il s’entraînait chaque jour un peu plus pour atteindre la perfection dans cet art qui était hautement difficile. Car oui : on frappait mais il fallait acquérir une force spirituelle assez importante pour aspirer à une grande qualité de pratique. Par chance, le brun était déjà calme de nature, il lui en fallait donc peu pour se concentrer et devenir le meilleur de sa division. Il avait de l’avenir dans ce domaine mais jamais il n’en ferait son métier : il souhaitait que cela reste un plaisir.

Pour tout dire l’enfance de Kyosuke fut plutôt bonne, il n’eut aucun problème avec ses parents ni avec les établissements qu’il avait fréquenté. Il restait un très bon élève, son tempérament avait stagné : il était gentil mais en retrait. Cette attitude effraya ses parents, qui se demandaient si leur fils n’était pas dépressif ? Il avait beau essayé de les rassurer, rien n’y fit : il restait sur leur impression ! Il se vit donc dans l’obligation de leur présenter un camarade avec qui le feeling passait plutôt bien. Ils furent soulagés et cette réaction exaspéra leur fils : quels parents inquiets ! Ce n’est pas pour autant qu’il s’entoura d’une bande d’amis avec qui il riait à pleins poumons; ho non loin de là ! Pourtant il rencontra une demoiselle qui lui avoua ouvertement son mépris : elle trouvait écœurante une telle gentillesse. Au fond, elle n’avait pas tord : il se fourrait souvent dans de telles histoires que personne n’y aurait cru une seule seconde ! C’est à partir de ce jour que Kyo’ devint tout autre. Aoi, de son prénom, l’avait transformé : sa froideur glaçait quiconque osait l’approcher, il disait haut et fort ce qu’il pensait à ceux qui avait encore espoir qu’il accepte une mission : qu’ils étaient naïfs ! C’en était fini du gentil garçon à sa maman, maintenant il ne fallait pas le chercher ou il mordait ! Il se faisait un plaisir de remettre à leur place les imbéciles, que ce soit physiquement ou verbalement.
Cette même année, il eut sa première petite amie qu’il quitta aussi vite qu’il l’avait connu : trois mois de relation lourde et émouvante, de quoi en faire fuir plus d’un ! Puis il se mit à en rencontrer d’autres, délaissant peu à peu sa famille. Ce qui les attrista plutôt. Il se mit aussi à un nouvel art martial : le karaté ! C’était reparti pour des séries de coups, il restait tout de même quelqu’un de calme et serein : il était juste devenu plus insensible aux sentiments des autres voir même il en était dégouté. Aussi Aoi devint la meilleure amie que Kyo’ n’aurait jamais pensé obtenir.

Seulement derrière la petite vie tranquille, que semble laisser croire les Yushima, se cache une toute autre vérité. Sans avoir mis au courant Kyosuke, ses parents et grands-parents commencent à avoir des démêlés avec les Yakuzas, ils n’ont pas une grande influence mais assez pour que Hiroki demande à ceux-ci de leur prêter des sommes exubérantes en échanges de petits services qu’ils leur rendraient. La demande fut acceptée, mais les missions qu’obtenaient Hiroki étaient toujours plus étranges, il se rendit compte qu’il faisait des échanges illégaux d’armes ou de drogues à travail différents quartiers de la ville. Tout d’abord paniqué, il voulut abandonner ces criminels puis réfléchit aux risques que cela impliqueraient pour ses proches et lui-même. Avait il vraiment le choix ? Oui, nous avons toujours le choix et pourtant… il avait fallu qu’il fasse un pas de travers : qu’il dénonce cette bande à un ami flic. Mauvaise initiative. Les Yakuzas firent une descente chez les Yushima un jour de fête : l’anniversaire de Kyosuke. Tout ce déroula dans un véritable carnage : une scène apocalyptique. Le sang gicla sur les vestes immaculés des assassins ainsi que sur les murs jaunis avec le temps. La dernière chose qu’il put apercevoir fut le mine défigurée de son géniteur, un coup de massue percuta son crâne puis plus rien. Le noir total, était ce la fin d’un temps ? Ne respirerait il plus jamais l’air frais de la forêt ? Non, il ne reverrait plus jamais un des authentiques sourires que ses parents lui offraient le soir, il ne gouterait plus jamais aux merveilleux plats que cuisinaient Kumiko.. La fin de la première partie de sa vie s’acheva ici.

Il fallut longtemps à Kyosuke pour se remettre de cet incident, bien qu’il ne s’en soit jamais remis. Cet assassinat le perturba et hanta son esprit jour et nuit. Ses cauchemars étaient restés fidèles à eux même, il revivait la scène mainte et mainte fois par nuit, le jour il se demandait pourquoi lui avait t’on épargné une douce mort et l’avait obligé à endurer la perte de proches : c’était le pire cadeau qu’on puisse penser lui offrir ! Cet offrande l’avait animé d’une haine sans fin envers les Yakuzas qui avaient osés s’en prendre à sa petite famille, décimée aussi rapidement qu’on déchirait une feuille. La douleur l’accompagnait chaque seconde, il apprenait à la connaître, la dressait pour qu’elle ne se présente pas au mauvais moment, elle devenait son allié, malgré tout il l’a haïssé : celle qui lui donnait l’envie de sympathiser avec la mort, il voulait la quitter mais s’était attaché à elle. C’était la seule chose qu’il l’empêchait d’oublier sa famille. Ainsi il se nourrissait d’une haine sans fin et d’un besoins de vengeance, c’était bien l’unique raison qui le poussait à vivre. Tant qu’il n’aurait pas fait gouter à ces assassins ce qu’étaient l’atroce sensation de mourir avant même de rencontrer la faucheuse, il ne mettrait pas un pied en enfer !


Deux ou trois mois après le génocide des Yushima, Kyosuke fut adopté par un ancien yakuza reconvertit dans l’adoption d’enfant victime de meurtres comme celui que venait de vivre le jeune homme. Tout d’abord il ne fit pas confiance à ce Kudô, il le méprisait même d’être un de ces gars et il fallut une approche tactique pour avoir un soupçon d’affection de la part de l’orphelin. Et cette approche fut une discussion : Kudô avoua chacun de ses meurtres à Kyo’ qui s’était mis à boire les paroles pleines de vérités du vieil homme : il tuait l’injustice. Même si pour certains, tuer un assassin revenait à tuer une sainte, pour l’asiatique il en était tout autre : ils méritaient leur jugement ! Le nouveau tuteur du garçon apprit à connaitre le jeune homme pleins de surprises : il était un ange doublé d’un démon. Mais surtout il était le pantin de sa haine. Peu d’enfants adoptés eurent l’honneur de se lier à lui, il ne préférait pas se lier, il ne voulait pas embarquer un crétin dans son objectif.
Contrairement à ce que l’on pouvait penser Kudô ne s’était pas repenti, il entrainait des jeunes nippons à devenir meilleurs et à se contrôler. Chacun d’eux avait le souhait de devenir un autre homme, bon ou mauvais, et d’oublier leur passé : c’était leur flagrante différence avec Kyo’. Le jeune homme ne voulait pas faire tomber ses souvenirs au fin fond de son esprit, il voulait s’en servir pour tuer. Il avait ce besoins constant depuis le meurtre prématuré, il avait envie de buter, vulgairement. Tout d’abord il fallait qu’il contrôle ses pulsions meurtrières : les arts martiaux paraissaient la meilleure solution, lui qui aimait profondément cela. Mission accomplie : il était calmé même si il ressentait toujours un certain besoins de mettre fin à des pauvres vies.
Kudô offrit une possibilité des plus alléchantes à Kyo’ : devenir espion et tueur à gage indépendant. Il savait qu’il se ferait une réputation très rapidement : Kudô avait des relations particulières et avec un bon bouche à oreille il n’y avait aucun soucies à se faire. Il connaissait les compétences de son élève et elles étaient bien loin d’être mauvaises. Ce « métier » aiderait notre asiatique à retrouver la trace de ce gang, il était vrai que seul des fragments lui était resté, il avait entre aperçu leur visage mais pas plus loin. Il ne perdait, cependant, pas espoir. Il finit alors sa formation chez Kudô avant de prendre son envol.

Pour devenir un bon tueur et espion il lui fallait changer d’identité : désormais on ne l’appellerait plus Kyosuke mais Junsuke mais surtout Jun, Jun Yoshida, le pseudonyme qui le représentait officiellement. Un nom qu’il attrapa dans l’une de ses nombreuses pensées. Parfois il change, d’ailleurs il valait mieux pour lui qu’il change sans arrêt. Il reste Jun’ pour les intimes, en gros ceux qui le paient pour tuer. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que le garçon se fait plaisir : les conquêtes d’un soir il les collectionne, il a beau avoir l’esprit à la vengeance il faut bien qu’il goute aux bonnes choses ! Ce fut au bout de quelques mois que sa réputation se trouva grandissante : le travail tombait et il n’avait aucun problèmes dans son domaine, l’arme blanche ou le flingue tout lui allait. Ses crimes étaient commis avec une finesse extrême, c’était sa marque. Evidemment il sait feinter : il fait accuser de pauvres imbéciles à sa place en collectant assez d’éléments pour ne pas créer de soupçons aux commissaires. Ainsi le « Wild Hunter » naquit. Un surnom qui lui déplait, il le trouve moche à la sonorité et surtout il est loin d’être sauvage :o, enfin chacun son avis après tout. Grâce à cela, il se fait contacter plus facilement, il suffit de dire « Wild Hunter » à un vieux diplomate pour qu’il glisse discrètement le numéro de celui-ci dans la poche de son invité. Ce numéro est celui d’une cabine téléphonique abandonnée près de l’immeuble où vit Jun’, il n’est alors possible de le contacter qu’à des heures biens précises, c’est-à-dire : entre vingt deux heures trente et onze heures, le mardi, jeudi et vendredi. Pas un autre jour, pas une autre horaire, les honoraires sont les mêmes pas moins d’un million de yen par assassinat. Voilà, son enquête était en route malgré le fait qu’il ne trouve aucune trace des criminels Yakuzas. Au bout de deux ans de métier, Kudô envoie une demoiselle aider Jun’. Pour lui, Sayuri est une véritable plaie ! Elle est pleine de vie, donc l’inverse du nippon qui ne supporte pas ses fantaisies. Malgré elle reste utile lorsqu’il s’agit d’aller chercher le butin du dur labeur de celui-ci. C’est aussi elle qui, désormais, prend les appels et faire savoir quelle sera la demande du jour ou les.
Mais en plus; Jun’ se voit dans l’obligation de vagabonder de travail en travail, parfois par intérêt ou parce qu’il s’ennuie sérieusement à faire la plonge dans un petit restaurant de la capital, il fait vraiment tout et n’importe quoi dans la mesure du possible. Il n’ira pas se travestir ni faire d’autre jobs humiliants.

C’est ainsi que nous arrivons à aujourd’hui; il excellent dans sa profession et garde un œil sur sa popularité grandissante ainsi que la police et les clans de puissants Yakuzas. Qui plus est, il a appris que la jeune Aoi Kotaro, un an sa cadette, s’était marié avec un d’eux. Elle l’aide malgré tout dans sa quête mais il ne supporte pas l’idée qu’elle épouse un type pareil le met en rogne. Il sait qu’elle mérite bien plus que lui, il tient énormément à elle et cette décadence le touche. Il hait le mari de la jeune femme.
Il ne souhaite qu’une chose : trouver le plus rapidement possible les auteurs du crime sauvage, juste eux. Voir leur sang giclait sur les murs, dessinait un n’importe quoi, le voir peindre le sol d’un magnifique rouge. Il s’extasiait d’une vue si belle et se languissait d’atteindre ce jour saint ! Pour le moment il continue son aventure dans l’ombre, restant insensible à chaque meurtres qu’il commet, après tout il le mérite bien. Et pour tout dire lorsqu’il aura mis la main sur les assassins sa vie n’aura plus aucun sens, déjà qu’il n’attend rien de celle-ci. On pourra le torturer, le tuer, le frapper, il pourra enfin se laisser aller. Après avoir eu une vie jalonner de morts, il rencontrera la fin du chemin, et le début d’une autre vie…